Le nouveau Directeur Technique du Centre de formation de Mounana s’est confié à notre rédaction. Tour à tour, il revient sur son rôle, donne son sentiment sur le club et son organisation et aborde les objectifs qui lui ont été fixés.

Coach, êtes-vous content de retrouver les terrains ?
Oui. Je puis vous dire qu’une saison loin des bancs n’est pas chose facile pour quelqu’un qui a commencé à entrainer depuis 1985.

Je suis très content et très satisfait ; non pas parce que j’ai retrouvé l’air de jeu, mais parce que j’ai rejoint une équipe sur laquelle je misais. Car j’ai vraiment foi au projet du président Opiangah.

Pourquoi avoir accepté de relever le défi du CF Mounana ?
Pour moi, c’est tout à fait normal. En effet, celui qui est à la tête de ce club, Hervé Patrick Opiangah, est un Monsieur ; un Monsieur qui a une parole. Je ma rappelle, quand j’étais en D2, il me disait : « Coach, quand le club montera en D1, nous serons champions ».

J’ai accepté de relever ce défi parce que le club à désormais un nom à et un titre défendre ; sans oublier qu’il détient une carte à jouer en coupe d’Afrique. C’est la raison pour laquelle vous me verrez souvent avec les autres encadreurs.

En quoi consiste votre rôle de Directeur technique ?
D’abord, c’est un rôle que le Président m’a confié parce qu’il a confiance en moi. Grâce à l’expérience que j’ai, aux joueurs que j’ai eu l’honneur de diriger et à l’ensemble de mon parcours.

Mon rôle consister à superviser l’ensemble de la formation effectuée au Centre, des minimes jusqu’à la première division. Mais, la catégorie qui fera l’objet de la plus grande attention de ma part, ce sont les minimes ; car c’est la relève du CF Mounana.

En ce qui concerne la D1, j’aiderais mes jeunes frères entraineurs à chaque fois que cela sera nécessaire afin qu’ensemble nous relevions les défis auxquels le CFM va être confronté. Cette année, nous allons remettre notre titre en jeu. Et, aider l’équipe du mieux que je peux à le conserver est une façon de jouer mon rôle.

Quels sont les objectifs fixés par le Président ?
Dans l’immédiat, c’est assurer une formation de bonne qualité. Cela pour que, demain, nous ayons assez de joueurs gabonais capables d’évoluer au haut niveau comme Mouloungui ou Ecuélé Manga. Nous allons nous battre pour atteindre cet objectif ; car c’est aussi pour cela que je suis là.

Pour cette raison, nous avons besoin que la catégorie première soit toujours au top niveau, afin de donner un sens au travail qui se fait dans les petites catégories.

Quel regard portez-vous sur la politique du club, avec l’ambition assumée de jouer les premiers rôles et la formation des jeunes ?
Comme son nom l’indique, le CF Mounana est avant tout un centre de formation. Alors, un centre de formation qui a toutes les catégories, comme le nôtre, non seulement correspond à ce qui ce fait en Europe, mais répond aussi à la volonté du Président-fondateur.

Notre rôle, à nous les encadreurs, est de faire en sorte que la formation et l’ambition soit complémentaire.