A l’aube du démarrage du championnat de football d’élite, désormais dénommé Gabon Oil National Foot 1, le Président-fondateur du CFM a accordé un entretien au quotidien national L’Union, que nous reprenons ci-dessous.

Que vous inspire la prestation du CF Mounana la saison écoulée ?

2017-2018 est une saison qui n’a pas été du tout à notre goût. Da par notre élimination prématurée en Coupe d’Afrique des clubs, et le championnat que nous avons raté.

Nous avons tiré les enseignements de ces échecs, et donc décidé, au niveau du bureau directeur, de repartir sur des bases plus saines. Nous allons introduire, cette saison, des jeunes de notre centre de formation avec quelques joueurs confirmés et aguerris, pour espérer mieux faire cette saison qui s’ouvre ce samedi 23 février.

S’agissant justement de cette nouvelle saison, comment s’est préparée votre équipe ?

Nous avons travaillé comme par le passé, en début de chaque saison, avec du foncier, en livrant des matches amicaux. Cela nous permet de revisiter l’effectif et de voir le potentiel des joueurs susceptibles de défendre valablement les intérêts du club.

La préparation s’est bien passée, dans un esprit de sérénité, en dépit de quelques bobos constatés ici et là. Nous avons remercié les ¾ de notre effectif de la saison dernière, pour raison d’indiscipline. Je pense qu’avec nos jeunes du centre, qui ont une autre culture footballistique, ajoutés à certaines recrues en international, le CF Mounana va retrouver ses lettres de noblesse.

Vos ambitions ?

Comme chaque début de saison, l’ambition du club est de jouer le premier rôle. Pour cette nouvelle saison, nous nourrissons le même objectif, surtout que nous jouons sur trois tableaux. Le championnat, suivi de la phase des play-offs, la formule retenue, en plus de la Coupe de la Ligue. Ce n’est que le football, dans sa généralité, qui gagnerait. Et, les athlètes augmenteront leur volume de jeu. Ce sera aussi bénéfique pour notre onze national d’avoir des jeunes capables de jouer en moyenne les 40 matches recommandés par la FIFA.

Le CF Mounana a-t-il un effectif conséquent pour atteindre ses objectifs ?

Quand on voit l’image des grands clubs à travers le monde, il y a toujours un onze entre digne de qualité. Après, il faut voir la profondeur du banc. Je pense qu’au CF Mounana nous n’avons pas trop de problème à ce niveau. Nous avons encore une ou deux recrues que nous attendons.

Nous avons des éléments qui ont la qualité par rapport à notre niveau sur le plan local ; nous avons la profondeur du banc et le onze entrant quasiment acquis. Il n’y a pas de raison que l’on ne vise pas le haut du tableau cette saison, pour recoller avec notre traditionnelle participation en coupe d’Afrique des clubs.

Quel message adressez-vous aux inconditionnels du CF Mounana ?

Je pense qu’être supporter d’un club, c’est aussi une qualité de fidélité, de loyauté. En France, je suis Marseillais. En dépit des déboires de cette équipe, je suis toujours avec l’OM…

Ce que je constate, malheureusement chez nous, c’est qu’autant les responsables des clubs ont des charges sur les joueurs et autres, autant il faut encore entretenir les supporters. Je pense que c’est une fausse approche. Quand on est supporter, on contribue à l’épanouissement du club et non devenir une charge pour cette équipe.

Source : L’Union du 19 février 2019

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